Enseignement des mathématiques et Inégalités scolaires (CAPES- COFECUB)

Ce projet s’inscrit dans le programme CAPES-COFECUB entre le Brésil et la France. Il porte sur les questions de l'enseignement des mathématiques lors de la transition de l'école élémentaire au collège, en se concentrant sur les phénomènes associés aux inégalités scolaires dans les deux pays.

Membres du laboratoire

• Olivier RIVIERE (ECT)

Membres extérieurs

• Hamid CHAACHOUA  (LIG  - Université Grenoble Alpes)
• Paula MOREIRA BALTAR BELLEMAIN (EDUMATEC Recife - Universidade Federal de Pernambuco, Brésil)
• Nadine GRAPIN (LDAR - Université Paris Diderot)
• Nathalie SAYAC (LDAR - Université de Rouen Normandie)
• Danielly KASPARY (LIG - Université de Cergy Paris Université)
• Marcus BESSA DE MENEZES (EDUMATEC Recife - Universidade Federal de Pernambuco, Brésil)

Ce projet est conçu avec la volonté de faire de l'enseignement des mathématiques un levier pour réduire les inégalités scolaires. Des lois et des politiques éducatives des deux pays, mises en place ces dernières années, se tournent vers les processus d’inclusion à l’école. En particulier, la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers doit se faire aussi dans des classes ordinaires. Ceci exige de l’école, en tant l’institution d’enseignement, de créer des conditions favorables à ce défi sociétal, et aux professeurs de nouveaux gestes professionnels. La manière dont l’école fait face à la diversité des élèves est relié à sa fonction d’apprendre aux nouvelles générations le vivre ensemble. En même temps, en fonction de comment l’école accueille la diversité des personnes et des groupes sociaux, elle peut reproduire les inégalités sociales, les renforcer ou au contraire contribuer à les réduire. D’où le besoin et l’intérêt que cette problématique soit prise en charge par la didactique des mathématiques en tant que champ de recherche, en complément à d’autres approches, comme en sociologie ou en sciences de l’éducation. En effet, nous pensons qu’il est nécessaire de mettre au cœur de cette problématique le savoir mathématique, en prenant en compte les dimensions épistémologique et didactique. C’est cet apport qui constitue une spécificité et singularité de notre étude.