HyPES : Hybridation des dispositifs et Pratiques de formation dans l’Enseignement Supérieur

Le projet HyPES s'intéresse à l'hybridation dans les formations de l'enseignement supérieur. Il propose (1) de faire une mise à jour de la typologie des dispositifs de formation hybride créés en 2012 (projet HySup), (2) d'étudier les convergences/divergences des points de vue des enseignants et des étudiants, (3) de comprendre dans quelles conditions collectives les acteurs universitaires s’approprient ces instruments d'analyse de leurs pratiques.
Ce projet est financé par l’Agence Nationale de Recherche (projet ANR-23-E41-6018, France) et le Fond National de Recherche (FNR, Luxembourg). Il est coordonné par Luc Massou (université de Lorraine) et Réginald Burton (Université du Luxembourg).

Membres du laboratoire

• Nathalie YOUNES (ECT)
• Julie PIRONOM (ING)

Membres extérieurs

• Luc MASSOU (CREM - Université de Lorraine)
• Réginald BURTON (Département Sciences de l’éducation et intervention sociale - Université du Luxembourg)
• Nathalie ISSENMANN (Université de Lorraine)
• Anne CORDIER (CREM - Université de Lorraine)
• Florine BAGNOL (CREM - Université de Lorraine)
• Claude HOUSSEMAND (Université du Luxembourg)
• Robert REUTER (Université du Luxembourg) 
• Pedro CARDOSO-LEITE (Université du Luxembourg)
• Natasha NOBEN (Université du Luxembourg)
• Joris FELDER (HEP Fribourg)
• Bernadette CHARLIER PASQUIER (HEP Fribourg)
• Nathalie DESCHRYVER (Université de Genève)
• Claire Odile PELTIER-GHEBALI (HEP Vaud)
• Florian MEYER (Université de Sherbrooke)
• Christelle LISON (Université de Sherbrooke)
• Cathia PAPI (TELUQ)
• Dominique KERN (LISEC- Université de Haute-Alsace)
• Sophie KENNEL (LISEC - Université de Strasbourg)

Alors que l’enseignement supérieur sort de deux années de gestion pédagogique à distance en contexte pandémique et à l’échelle internationale, la question de l’hybridation des dispositifs et des pratiques de formation se pose encore à plusieurs niveaux. En 2012, grâce au projet européen « Hy-Sup », une typologie des dispositifs de formation hybride et un outil d’auto-positionnement pour les enseignants ont été créés. Aujourd'hui, il est nécessaire de reprendre ces travaux et de concevoir un cadre descripteur commun actualisé en fonction des contextes institutionnels récents, qui permette à la fois de décrire et de catégoriser ces dispositifs, et de mieux en comprendre les pratiques et les contextes de formation afférents chez les enseignants et les étudiants.

Le projet HyPES a ainsi pour objectifs : (1) d’actualiser et d’enrichir l’outil et la typologie des dispositifs de formation hybride créés en 2012 en y intégrant les points de vue à la fois des enseignants et des étudiants, la dimension de l’évaluation des apprentissages et la prise en compte du contexte institutionnel ; (2) d’étudier les divergences et convergences de conception et/ou de perception de ces dispositifs par les enseignants et les étudiants, ainsi que l’évolution de leurs pratiques de formation hybride sur les 3 ans du projet ; (3) de comprendre dans quelles conditions collectives les acteurs universitaires s’approprient ces instruments d'analyse de leurs pratiques issus de recherches collectives.
Afin d’atteindre ces objectifs, le projet s’appuiera sur une recherche à la fois quantitative, qualitative et longitudinale menée sur les pratiques de formation hybride d’un panel d’enseignants et d’étudiants dans ces dispositifs. Il prendra en compte les contextes institutionnels et les politiques d’accompagnement menées auprès de ces acteurs par les 4 établissements universitaires partenaires du projet. Les livrables comprendront une réactualisation de la typologie des dispositifs hybrides du projet européen « Hy-Sup » et de l’outil d’auto-positionnement qui en découle, des portraits des acteurs enquêtés, la formalisation d’une méthodologie outillée de suivi longitudinal des pratiques d’enseignement-apprentissage hybrides, une modélisation (cartographie) des composantes du contexte institutionnel sur l’hybridation des formations du supérieur, et des scénarios-type d’accompagnement des acteurs (enseignants et étudiants).

Coordonné par des partenaires universitaires français et luxembourgeois, ce projet impliquera également des chercheurs suisses et québécois, et des anciens membres du projet « Hy-Sup », afin de renforcer sa visée internationale et de diversifier les contextes d’investigation retenus.