Travail collectif, situations d’intermétiers et de formation

Présentation

Thèmes

Thème 2
 

Résumé 

Les référentiels de compétences, en particulier dans les métiers adressés à autrui, font assez systématiquement mention aux capacités des individus à travailler ensemble ou avec d’autres professionnels issus d’institutions ou de métiers différents. Ce faisant, le travail collectif est donc fortement prescrit en particulier autour des nouveaux métiers qui visent à créer du travail collectif ou des collectifs et réseaux (le terme de « coordonnateur » est souvent retenu comme générique). Par ailleurs, les situations d’intermétiers définient comme « les situations qui conduisent les professionnels à prendre en compte un ensemble de conventions socio-culturellles issues d’autres métiers au profit d’enjeux partagés » (Allenbach et coll., 2021) se multiplient.
Du point de vue scientifique, l’efficacité du travail collectif a été démontré quand il s’agit de prendre en compte la complexité de ces situations de travail (cf les travaux de Thomazet et Mérini sur les assistants de projet de vie) mais des questionnements scientifiques demeurent quant aux conditions à mettre en œuvre pour favoriser le développement du travail collectif, des collectifs ou des réseaux en situation d’intermétiers.

D’un point de vue transformatif, les enjeux sont importants en matière de formation et d’accompagnement au travail collectif.

Questions potentielles de recherche :

  • Concilier une visée épistémique (comprendre les logiques, les contextes, les ressources qui conduisent à des pratiques collectives en situation d’intermétiers) et transformative (formation et accompagnement des collectifs = capacité à agir et environnement capacitant)
  • Prenant appui sur une approche complexe (politiques, métiers, environnement (territoire), déterminants des pratiques) et l’étude des logiques à l’œuvre (logique des acteurs, genre professionnel, style professionnel, enjeu de pouvoir, tensions, dilemmes partagés ou pas)
  • Au final, identifier, au-delà de l’injonction de professionnalisation, ce qui constitue du développement professionnel et à quelles conditions (dilemmes ? épisodes de négociation ?)

Porteurs du programme

Participants

Membres du laboratoire

Membres extérieurs

  • Arnaud CHOPLIN (ICAR - IFMK Université Côte d'Azur)
  • Myriam BAILLY (RETIVES - IFMK Université Côte d'Azur)
 

Liste des opérations de recherche contribuant au programme

Thèses contribuant au programme

  • Agnès Dollet (depuis 2018) : "Dynamiques partenariales des professionnels de la petite enfance et réductions des inégalités de santé (co-direction D Jourdan, ACTé, Université Clermont Auvergne)